Les Finlandais plaisantent qu’il y a seulement deux groupes de gens qui connaissent toutes les subtilités verbales de leur langue natale : ce sont des philologues de la langue finnoise et des étrangers qui se mettent à l’apprendre ! C’est vrai, commencez à étudier le thème des verbes en finnois et vous aurez cet écheveau linguistique à démêler.
L’essentiel !
Aucune proposition n’est complète sans un verbe. Dans une phrase où les Russes peuvent utiliser seulement deux mots, par exemple un substantif + un adjectif, les Finlandais ajoutent un verbe par obligation. Ce verbe est particulier. C’est «olla» — le verbe «être». Ce verbe «Olla» se conjugue, c’est-à-dire change de forme, en fonction du pronom avec lequel il est utilisé dans la proposition.
Pronom | Forme du verbe “olla” | Traduction en français |
Minä | olen kotona | Je suis à la maison |
Sinä | olet kotona | Tu es à la maison |
Hän | on kotona | Il / elle est à la maison |
Me | olemme kotona | Nous sommes à la maison |
Te | olette kotona | Vous êtes à la maison |
He | ovat kotona | Ils sont à la maison |
Comme vous le voyez, il est obligatoire de faire connaissance des pronoms et des particularités de leur impact sur le mode de fonctionnement de «olla». Cela aide à étudier le verbe le plus important du finnois et mémoriser toutes ses six formes.
Cinq ou six types «étranges»
Les verbes en finnois sont tellement durs que les linguistes Finlandais n’ont pas encore élaboré leurs classification précise. À ce jour il existe deux opinions d’expert. Selon la première on peut parler de cinq types de verbes, pour le deuxième point de vue il y en a six.
On ne cherche pas la facilité, alors on apprendra six types des verbes finnois.
Le premier contient les verbes avec la terminaison de deux voyelles dont la dernière sera obligatoirement «a» ou «ä». Par exemple, puhua – parler ; kääntää – traduire, interpréter.
Le deuxième type réunit les verbes finissant par «da» ou «dä». Par exemple, tuoda – apporter, viedä – emporter.
En parlant du troisième type les étudiants russes ont créé leur propre dicton pour mieux mémoriser ce groupe verbal si vaste : «РАНА вСТАЛА» (on peut le modifier en français comme RANA se LAva TArd). En finnois les verbes du troisième type se terminent en toutes combinaisons de deux lettres de ce dicton (ra/rä, na/nä, (s)ta/ (s)tä, la/lä. Voici les exemples : purra – mordre, mennä – aller ; nousta – se lever, tulla – venir.
Le type quatre considère les verbes dont les terminaisons ont les syllabes ta/tä à condition que la voyelle précédant la terminaison n’est pas «i» ou «e». Par exemple, tilata – commander, haluta – vouloir.
Le cinquième type représente les exceptions du quatrième. Ses terminaisons sont les mêmes mais uniquement avec la voyelle «i» avant la terminaison, comme c’est le cas du verbe harkita – réfléchir.
C’est le type six qui rassemble les exceptions du type quatre concernant la lettre «e» avant la terminaison ta /tä. L’exemple parfait serait le verbe tyhjetä – se vider.
Alors, tous les verbes finnois sont emballés dans leurs groupes verbaux. D’ailleurs, l’étude ne finit pas par cela. C’et maintenant que la partie la plus intéressante et probablement compliquée se présente.
Qu’est-ce qu’il y en a d’autre ?
Les verbes font une partie de discours incroyable, alors c’est presque un crime d’en parler d’une manière isolée. La façon principale de la division des verbes en choisit les verbes dynamiques désignant le mouvement, changement ou activité de toute sorte et les verbes statiques, permanents, établis et incassables. Il existe d’autres formes. Certaines d’entre elles on peut retrouver en russe :
Des verbes fréquentatifs qui expriment une action répétitive et prolongée : kysyä – demander, kysellä – poser des questions, interroger.
Des verbes causatifs forcent quelqu’un faire quelque chose tout le temps : itkeä – pleurer alors que itkettää – faire pleurer, donner envie de pleurer.
Des verbes pronominaux précisent que le sujet agit indépendamment. En russe leur analogue est le groupe verbal avec la terminaison «-ся», «-т(ь)ся». Par exemple, iskeä (battre, blesser) – iskeytyä (se blesser).
Des verbes passifs expriment l’action impersonnelle : kuulla (entendre) – kuulua (se faire entendre).
Des verbes translatifs représentent le changement d’état d’un objet : jakaa (partager, diviser) – jakaantua (se diviser).
Des verbes instantanés marquent une action unie et momentanée – si katsoa se traduit comme «regarder», katsahtaa veut dire «jeter un coup d’œil».
Des verbes sensitifs sont responsables de la description d’un sentiment ou une sensation, ces verbes ont une valeur estimative. Par exemple, oudoksua – trouver étrange, s’étonner.
La forme descriptive du verbe en finnois démontre les actions du point de vue d’un des sens : Lintu pyrähti – L’oiseau a pris son vol, s’est envolé.
Si on examine uniquement les verbes, on peut croire que c’est le défi le plus compliqué à imaginer. Pourtant la langue finnoise a un avantage de devenir de plus en plus complète avec tout nouveau sujet. Chaque thème représente un chaînon permettant de créer une belle chaîne logique. Elle vous ramènera vers la connaissance et la compréhension de cette langue si belle et pleine de sagesse.